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(Québec) « Ils sont supposés nous protéger, pas nous frapper », se désole Pacifique Niyokwizera. L’intervention policière survenue aux abords du Dagobert tôt samedi l’a traumatisé. Le jeune homme de 18 ans s’est retrouvé cloué au sol par trois agents, saisi à la gorge et roué de coups, selon son récit.

« Je peux pas vraiment bouger ma mâchoire. J’ai des douleurs aux côtes et aux genoux. Mais ça va mieux qu’hier », a expliqué Pacifique Niyokwizera dimanche après-midi.

Son visage est encore enflé, confirme au bout du fil sa sœur Jacqueline Niyokwizera d’une voix étouffée.
Vers 3 h samedi, à la fermeture du bar situé sur la Grande Allée à Québec, une dispute a éclaté. La sécurité a avisé les occupants d’évacuer les lieux. Pacifique, qui assure ne pas avoir été directement impliqué dans l’embrouille, mais connaître la personne impliquée, s’est empressé de sortir avec son groupe d’amis. Les policiers sur place leur ont demandé de s’éloigner du bar une fois à l’extérieur. Le groupe a rétorqué qu’il ne faisait rien de mal. Les jeunes adultes attendaient un ami pour les raccompagner.

« Certains se sont fâchés, ont demandé aux policiers d’expliquer pourquoi c’était mal de rester dans la rue », affirme Pacifique Niyokwizera.
« Ils nous ont vus en gang et nous ont dit de déguerpir. On était tranquilles à attendre notre lift. On a commencé à les filmer. Puis ils ont sorti le poivre de Cayenne », soutient son ami Kalilou Barry, présent cette soirée-là.

Le ton est monté. Pacifique a sorti son cellulaire pour filmer un policier qui argumentait avec un jeune. « Il avait l’air fâché que je filme. Il m’a dit : “Viens, on va parler.” »

L’agent l’a plaqué au sol et menotté. L’homme de 18 ans finira roué de coups. « Ils serraient ma gorge. Je n’arrivais plus à respirer. »

Dans une vidéo fournie par un témoin, on peut voir un policier lui enlever son cellulaire et le jeter par terre.

Le visage boursouflé, la joue gauche recouverte de sang, il a été amené à l’intérieur d’un véhicule de patrouille. Les policiers ont alors constaté ses blessures au visage et son œil endolori. « Ils ont vu mon œil et ils ont dit : “Oh shit !” »

Suite de l’article: La Presse Canadienne
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