
Culture et citoyenneté québécoise
Évacuer le fait religieux, une erreur, selon de futurs enseignants
Léonard Leclerc
L’une de ses principales craintes, c’est que le cours ne serve plus à lutter « contre la discrimination et les préjugés, mais qu’il devienne un outil de promotion du nationalisme ».
Marie-Ève Ouimette
Le cours Éthique et culture religieuse « avait un effet protecteur contre la radicalisation religieuse et sectaire », estime-t-elle.
Comme ses collègues interviewés, elle se dit nationaliste et fière Québécoise, mais la pire chose à faire, selon elle, c’est tenter de forcer cette fierté « dans la gorge des jeunes, sur les bancs d’école ».
Youri Lalonde
Comme les autres étudiants québécois interrogés, il se décrit comme un fier Québécois. « Je suis nationaliste, mais je n’ai pas à imposer ma vision à mes élèves. » Il craint que le cours ne soit porté sur le chauvinisme, alors que le cours Éthique et culture religieuse cherchait, lui, « à présenter les faits de façon objective et neutre ».
L’école, à son avis, doit rester neutre et, surtout, ses programmes ne doivent pas changer au gré des visions des gouvernements qui se succèdent. « On sent un retour de la politique partisane en classe. »
Esteban Legrand
« Je suis originaire de France, et là-bas, plein de mes gens de mon entourage étaient jaloux du cours Éthique et culture religieuse, qui offre une introduction à la philosophie, à la culture religieuse. À l’école publique, en France, ces questions ne sont à peu près pas abordées. Nous vivons dans des sociétés pluralistes […] et le cours visait à créer une meilleure cohésion sociale. »
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Article complet ➡️ La Presse
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