Après avoir essuyé des critiques sur la vitesse de déploiement des troisièmes do…

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Après avoir essuyé des critiques sur la vitesse de déploiement des troisièmes doses, Québec appuie sur l’accélérateur. Non seulement les doses de rappel sont offertes à tous les adultes dès vendredi, mais les personnes rétablies de la COVID-19 peuvent désormais obtenir� leur vaccin « dès que leur maladie sera résolue », malgré un avis contraire de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Officiellement, cette décision d’offrir plus rapidement une troisième dose aux personnes guéries de la COVID-19 s’appuie sur « une recommandation de la Santé publique ». Cependant, elle contredit un avis scientifique de l’INSPQ publié tout juste avant les Fêtes.

« Une dose de rappel chez une personne ayant déjà reçu deux doses de vaccin et ayant fait une infection confirmée est peu utile. […] Un intervalle de trois mois entre la dernière dose ou l’infection et la dose de rappel serait idéal, avec un intervalle minimal de huit semaines », indiquait-on.

« Ce délai après infection me semble un peu court, soutient le spécialiste en virologie Benoit Barbeau. Mais, comme nous ne sommes pas à court de doses, mieux vaut plus que pas assez. »

Cette mesure semble indiquer que le gouvernement souhaite uniformiser le passeport sanitaire à trois doses le plus rapidement possible.

Pfizer pour les jeunes

Dans les cliniques de vaccination, un air de déjà-vu flotte autour de ces troisièmes doses. Certains patients se présentent à leur rendez-vous, mais devant une seringue remplie du vaccin de Moderna, ils refusent la piqûre et rebroussent chemin, craignant de « mélanger » leurs deux premières doses du vaccin de Pfizer avec celle d’un autre fabricant.

C’est que des problèmes cardiaques « surviennent plus fréquemment chez les hommes de 18 à 29 ans après l’administration de la deuxième dose » de Moderna, indique un avis de la Santé publique.

Quelques études préliminaires portent à croire qu’une interaction entre les vaccins et la testostérone expliquerait cette différence, note Alain Lamarre, chercheur en immunologie et en virologie à l’Institut national de la recherche scientifique.

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Source: Le Devoir
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